La santé, notre bien le plus précieux, peut parfois nécessiter l’utilisation de médicaments spécifiques. Le Rivotril, un anticonvulsivant de la famille des benzodiazépines, est prescrit pour traiter certaines formes d’épilepsie.
Le Rivotril est cependant un médicament qui nécessite une utilisation prudente sous le contrôle d’un professionnel de la santé, notamment en raison du risque d’accoutumance. Dans cet article, nous nous penchons sur les raisons fondamentales pour lesquelles le Rivotril fait l’objet d’une restriction : les indications, la composition, les effets secondaires et alternatives.
Sommaire
Présentation du médicament Rivotril
Le Rivotril est un médicament anticonvulsivant appartenant à la famille des benzodiazépines, indiqué chez l’enfant et l’adulte pour traiter diverses formes d’épilepsie, telles que :
- les crises cloniques,
- les tonico-cloniques,
- le syndrome de Lennox Gastaut,
- les crises myocloniques,
- les spasmes infantiles.
Le Rivotril (Clonazépam) se présente sous différentes formes, adaptées à des besoins spécifiques :
- Rivotril 2 mg (Comprimé quadrisécable)
- Rivotril 2,5 mg/ml (Solution buvable)
- Rivotril 1 mg/ml (Solution injectable)
Le principe actif du Rivotril est le Clonazépam.
Posologie de Rivotril
La posologie du Rivotril est strictement individuelle, variant selon l’âge, le poids et la sensibilité du patient. La dose journalière suggérée pour les adultes est de 1,5 mg répartie en trois prises, avec une dose d’entretien de 8 à 10 mg.
La dose pour les enfants de moins de 10 ans dépend du poids corporel, avec une dose quotidienne initiale maximale de 0,05 kg. Le médecin peut augmenter la dose progressivement jusqu’à contrôle des convulsions, en monothérapie temporaire ou en association avec d’autres substances.
Les effets secondaires possibles du Rivotril
Le clonazépam (Rivotril) présente trois types d’effets indésirables : mineurs, potentiellement dangereux et graves. Les effets secondaires mineurs incluent l’augmentation de la salive, la faiblesse musculaire, la lassitude inhabituelle, les vertiges, la somnolence et les réponses retardées, affectant au moins 1 % des utilisateurs.
D’autres effets indésirables graves peuvent être observés :
- des troubles de la pensée,
- l’anxiété,
- la toux,
- la dépression,
- des pertes de mémoire,
- des hallucinations,
- la désorientation,
- une récurrence accrue des convulsions,
- des chutes fréquentes.
Les effets indésirables graves (symptômes allergiques, pensées suicidaires, difficulté respiratoire) nécessitent un arrêt immédiat du traitement et des soins d’urgence. N’oubliez pas de discuter des mises en garde avec votre médecin avant d’utiliser le Rivotril pour garantir la sécurité du médicament.
Les contre-indications et les précautions d’emploi du Rivotril
Le Rivotril ne doit pas être utilisé en présence d’insuffisance respiratoire grave, syndrome d’apnée du sommeil, insuffisance hépatique grave, ou myasthénie. Une modification du traitement antiépileptique peut parfois entraîner la réapparition de convulsions.
La prise prolongée de benzodiazépines, surtout à des doses élevées, peut entraîner une dépendance. Des précautions sont nécessaires, notamment chez les personnes ayant déjà présenté une dépendance à d’autres substances. Informez votre médecin des allergies, de la prise concomitante de sédatifs ou d’autres médicaments, particulièrement la carbamazépine ou la buprénorphine.
L’utilisation du clonazépam est déconseillée chez les femmes enceintes et en allaitement en raison du risque de malformations congénitales. En cas de grossesse, l’arrêt brutal du Rivotril peut entraîner la réapparition de crises. Une surveillance médicale est nécessaire si le traitement est poursuivi jusqu’à l’accouchement. Suivez scrupuleusement les recommandations du médecin.
Les restrictions concernant le Rivotril
En France, bien que le Rivotril soit autorisé dans le traitement de l’épilepsie depuis 1986, l’Afssaps a constaté un nombre significatif de prescriptions en dehors du cadre de l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) initiale. Pour réduire les risques d’abus, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a restreint les conditions de prescription du Rivotril depuis 2012.
La prescription initiale doit être faite par un pédiatre ou un neurologue sur ordonnance sécurisée, limitée à 12 semaines. Les renouvellements peuvent être effectués par tout médecin, mais le chevauchement des prescriptions est interdit, sauf mention expresse sur l’ordonnance de base. Si des alternatives sont envisagées, consultez toujours votre médecin pour une discussion approfondie sur la prescription idéale.
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