Cancer du côlon stade 4 : un témoignage de lutte

Cancer du côlon stade 4 : un témoignage de lutte

Les cancers, notamment le cancer du côlon ou cancer colorectal, touchent de nombreuses personnes dans le monde. Malheureusement, certains cas de cancers sont diagnostiqués à un stade avancé, comme le stade 4. Cette situation représente un défi pour les patients, et il est important de se rappeler que la lutte contre le cancer du côlon est une bataille de vie inspirante. Pour cela, nous avons recueilli le témoignage d’Élisabeth qui a vaillamment lutté contre le cancer du côlon au stade 4 afin d’inspirer des personnes qui sont dans cette situation.

Comment avez-vous appris pour votre cancer du côlon ?

J’avais des douleurs abdominales, mes selles étaient sanglantes et beaucoup de mes habitudes intestinales avaient complètement changé. Je faisais souvent de la diarrhée. Après la consultation chez mon médecin, ce dernier m’a recommandé une coloscopie. Puis, la terrifiante nouvelle était là : les premiers termes utilisés étaient tumeur, cancer colorectal et cancer du côlon. Je n’ai pas su répondre tout de suite.

J’ai appris par la suite qu’il s’agissait d’un cancer qui se développe principalement dans la muqueuse du côlon ou du rectum et de l’intestin. Les premiers jours qui ont suivi le diagnostic ont évidemment été emplis d’incertitude et de peur. Mais le plus dur a été d’apprendre que mon cancer du côlon était déjà au stade 4.

Qu’ont dit les médecins par rapport aux traitements possibles après le diagnostic du cancer du côlon ?

Qu'ont dit les médecins par rapport aux traitements possibles après le diagnostic du cancer du côlon ?

Après m’avoir rassuré sur le pourcentage de rémission chez les patients qui ont fait face aux cancers en général, et au cancer colorectal (cancer du côlon) plus spécifiquement, les médecins ont ensuite souligné l’importance d’une approche multidisciplinaire contre la tumeur. J’étais déjà au Stade 4 alors qu’un dépistage précoce était habituellement recommandé pour une meilleure prise en charge. Nous avions parlé de plusieurs traitements. Des traitements qui pouvaient être lourds.

À la fin, ils m’ont recommandé un traitement qui combine la chirurgie, la chimiothérapie et une thérapie ciblée. Ce n’était plus une tumeur qui commençait à se développer, j’étais déjà à un stade avancé.

Quels sont les traitements que vous avez suivis pour faire face à ce cancer ?

J’ai d’abord subi une intervention chirurgicale. Elle avait servi à enlever la tumeur principale dans mon côlon. S’est ensuivi la chimiothérapie pour éliminer les cellules cancéreuses et tumeurs qui pourraient s’être propagées à d’autres parties de mon corps.

Ici, je me permets de souligner que la chimiothérapie a été un réel défi. Il y avait énormément d’effets secondaires. Par exemple, lors de la chimiothérapie, j’ai eu des chutes de cheveux, j’étais constamment fatiguée, j’avais des nausées, et même de l’anémie. Ces effets secondaires étaient difficiles à vivre, mais je me suis accrochée à la conviction que ces traitements étaient essentiels pour ma guérison.

La rémission a été au bout de combien de temps ?

Le traitement initial a duré de nombreux mois. Ensuite, il y a eu d’autres traitements d’entretien pour prévenir une rechute. Les médecins m’ont expliqué que ces traitements étaient aussi importants pour éviter le risque de métastase du cancer colorectal et faciliter une rémission complète.

On m’a expliqué que chez certaines personnes, la rémission peut prendre du temps. Je devais rester vigilante et suivre régulièrement des examens de suivi.

J’ai suivi le traitement durant deux ans. Le plus éprouvant était la fatigue. Au bout de deux ans, les signes du cancer étaient absents, plus de tumeur. J’ai été officiellement déclarée en rémission et mon corps se remet doucement des traitements. C’était un moment de joie et de soulagement pour moi et ma famille, après ce long combat contre la maladie.

Mais, je vis dans une constante appréhension, car comme une épée de Damoclès, le cancer colorectal plane toujours au-dessus de ma tête. À tout instant, je risque de faire une rechute. J’ai dû faire face à des moments d’anxiété et j’ai constamment peur de replonger dans ce désespoir. Néanmoins, j’ai le soutien de l’équipe médicale et de mes proches. Le plus important est d’être bien entouré.

Les cancers sont très éprouvants. Cependant, avec un diagnostic précoce, un traitement approprié, et un bon suivi médical, il est possible d’en sortir gagnant comme Elisabeth. N’hésitez pas à faire un dépistage afin d’y faire face tôt.

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